mercredi 6 avril 2011

Le théâtre à remonter le temps

Quatre semi-remorques, trois jours de montage, et nous voici à Londres, au XVIe siècle, en plein cœur… de Saint-Louis.

Début avril, la Place de l’Hôtel de Ville sera le théâtre d’un voyage dans le temps. Deux lustres de scène à La Coupole nous renvoie tout droit en 1598. La Tour Vagabonde, réplique du Globe Theater de Londres, plonge les spectateurs au cœur de l’époque élisabéthaine. Cette période où les théâtres anglais étaient en bois et circulaires, et pendant laquelle les œuvres de William Shakespeare triomphaient. C’est en référence à cette histoire que la structure itinérante fribourgeoise accueillera durant la première semaine Le Songe d’une nuit d’été, par le théâtre de l’Ecrou. Pip Simmons a adapté sa mise en scène au lieu atypique. Elle sera rudimentaire : peu de décor, des entrées et sorties de scène à vue, des costumes contemporains et l’accent mis sur l’aspect débridé de cette folle nuit. « C’est intéressant de revenir aux origines du théâtre, de renouer avec cette tradition qui veut que la pièce se joue au milieu des spectateurs », s’enthousiasme Julie Friedrichs de La Coupole. La semaine suivante, les rendez-vous festifs et populaires se succèderont. Des concerts avec La Bibliothèque de Clarika, Voyages d’opérette et Carte Blanche par le Conservatoire de Saint-Louis, mais aussi Kinshasa/Saint-Louis : de l’afro-jazz joué par Bovick Shamar et Jean-Claude André. Il y aura aussi du théâtre avec Gueules d’Automne, de Jean-Marie Meshaka, par le théâtre Poche-Ruelle de Mulhouse. Et une conférence vagabonde et extravagante de Pierre Cleitman sur le sourire… en coin.


LA TOUR VAGABONDE 
théâtre du 31 mars au 9 avril sur la Place de l’Hôtel de Ville, à Saint-Louis
www.lacoupole.fr


Texte / Interview  Stéphanie Linsingh
A lire dans le magazine NOVO n°13

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