vendredi 21 novembre 2014

I'll be Bach

 
Les cantates, profanes ou sacrées ont pris leur essor durant la période baroque. Une sinfonia en introduction, des récitatifs et des airs pour une ou plusieurs voix, une basse continue, quelques instruments mélodiques parfois et un chœur ; leur structure est simple. Alors qu’il n’avait encore que 22 ans, Jean-Sébastien Bach en écrivait déjà. En 1708, lorsqu’il était organiste à Mülhausen, il édita pour la première fois l’une de ses œuvres : « Gott ist mein König », la cantate BWV 71. Dès 1923, sa production de cantates explosa, avec son arrivée à Leipzig. Nommé responsable de l’organisation musicale des églises Saint-Thomas et Saint-Nicolas, il fut par conséquent en charge de l’écriture de centaines de cantates ; une pour chaque dimanche et fête du calendrier liturgique. Plus de deux cents d’entre elles nous sont parvenues. À l’occasion de Comme Bach, à MA Scène Nationale, le chef Michel Brun en décortique quatre, avec les musiciens de l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté (dirigé par Jean-François Verdier) et les choristes des ensembles Contraste et Contre z’ut. Il s’agit des cantates BWV 10 « Meine Seel erhebt den Herren », BWV 196 « Der Herr denket an uns », BWV 29 « Wir danken dir, Gott » et BWV 99 « Was Gott tut, das ist wohlgetan ». Au XVIIIe siècle, les fidèles pouvaient se joindre au chœur et aux musiciens. Comme Bach propose de revivre cela. Après une répétition commentée, faisant découvrir la mélodie du morceau et révélant ses intentions, le public peut se joindre au chœur pour l’interprétation à proprement dite de la cantate.



COMME BACH, 
le 9 novembre 2014 et les 18 janvier, 19 avril et 21 juin 2015 à MA Scène Nationale, à Montbéliard

Texte Stéphanie Linsingh / Photo the glint

À lire dans le magazine NOVO n°32

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