Les cantates,
profanes ou sacrées ont pris leur essor durant la période baroque. Une sinfonia
en introduction, des récitatifs et des airs
pour une ou plusieurs voix, une basse continue, quelques instruments mélodiques
parfois et un chœur ; leur structure est simple. Alors qu’il n’avait encore que 22 ans, Jean-Sébastien Bach en écrivait
déjà. En 1708, lorsqu’il était organiste à Mülhausen, il édita pour la
première fois l’une de ses œuvres : « Gott
ist mein König », la cantate BWV
71. Dès 1923, sa production de cantates explosa, avec son arrivée
à Leipzig. Nommé responsable de l’organisation musicale des églises
Saint-Thomas et Saint-Nicolas, il fut par conséquent en charge de l’écriture
de centaines de cantates ; une pour chaque dimanche et fête du calendrier
liturgique. Plus de deux cents d’entre elles nous sont parvenues. À l’occasion
de Comme Bach, à MA Scène Nationale, le
chef Michel Brun en décortique quatre, avec les musiciens de l’Orchestre Victor
Hugo Franche-Comté (dirigé par Jean-François Verdier) et les choristes des
ensembles Contraste et Contre z’ut. Il s’agit des cantates BWV 10 « Meine Seel erhebt den Herren »,
BWV 196 « Der Herr denket an uns »,
BWV 29 « Wir danken dir, Gott »
et BWV 99 « Was Gott tut, das ist
wohlgetan ». Au XVIIIe siècle, les fidèles pouvaient se
joindre au chœur et aux musiciens. Comme
Bach propose de revivre cela. Après une répétition commentée, faisant
découvrir la mélodie du morceau et révélant ses intentions, le public peut se
joindre au chœur pour l’interprétation à proprement dite de la cantate.
COMME BACH,
le 9 novembre 2014 et les 18 janvier, 19
avril et 21 juin 2015 à MA Scène Nationale, à Montbéliard
Texte Stéphanie Linsingh / Photo the glint
À lire dans le magazine NOVO n°32
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