mercredi 18 mai 2011

Transe et danse

Lorsque le CCNFCB, Danse ! et l’AICC s’assemblent, éviDanse 09/12 esquisse ses premiers pas. De la résidence de création à l’accompagnement des jeunes compagnies, il y a évidemment la danse, comme une ritournelle, comme une pirouette.



Le projet éviDanse court depuis 2009 et offre en ce mois de mai le festival Danse aux pieds et musique aux oreilles. À Belfort, on dansera contre brises, romances et feu. Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson Church sera à découvrir le 8 mai. Le projet en cinq parties de Trajal Harrel interrogent les conséquences qu’auraient pu provoquer la confrontation du voguing (terme désignant les compétitions entre « maisons » qui tendaient à abolir la frontière entre danse sociale et performance sociale, à la fin des années 60) de Harlem avec la scène de la Judson Church, à New York, dont les artistes furent des avant-gardistes qui rejetèrent les limites de la pratique et de la théorie de la danse moderne. Le 10 mai, De l’air et du vent, œuvre de chorégraphe franco-belge Pierre Droulers, apprivoisera l’insaisissable et magnifiera la poésie de l’air dans une œuvre profondément plasticienne. Le déchirement d’une feuille de papier comme un tonnerre qui retentit au loin, l’envol de sachets en plastique comme une course de nuages et les cinq danseurs qui brassent l’air rendent finalement l’invisible palpable. La danse sera ensuite à la fête, à proprement parler, lors de la Fête de la Danse, avec, entre autres, Romance-s, une œuvre de Laurence Yadi et de Nicolas Cantillon « dont la trajectoire arpente le territoire du couple et celui de la danse ». Pour cette édition 2011, la danse sortira de ses murs et investira parcs, places et ruelles à Belfort et en Suisse.


EVIDANSE
festival du 6 au 28 mai, au CCNFCB et dans les rues, à Belfort (entre autres)


Texte Stéphanie Linsingh / Photo Mirjam Devriendt
A lire dans le magazine NOVO n°14

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